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5 déc. 2014

Jason Njoku, l'homme à la tête du "Netflix africain"



A seulement 33 ans, Jason Njoku est considéré par le magazine Forbes comme un des dix jeunes millionnaires les plus prometteurs du continent africain. Le jeune Nigérian a fondé Iroko, une entreprise de distribution de films sur Internet déjà surnommée le "Netflix africain".

Les films de la très prolifique industrie cinématographique nigériane, Nollywood, étaient jusqu'ici surtout distribués sur des dvd vendus un dollar ou deux, à la sauvette, dans les embouteillages de Lagos.Jason Njoku a eu l'idée de les rendre accessibles par Internet et ainsi de toucher l'immense diaspora africaine des pays occidentaux qui en est friande.Aujourd'hui, IrokoTV reçoit un million de visiteurs uniques par mois.Près de 90% du contenu du site --plus de 5.000 films-- est gratuit et en partie financé par la publicité en ligne. Un système d'abonnement a aussi été lancé récemment et donne accès aux films les plus récents, pour 7,99 dollars par mois.

Les médias internationaux comparent déjà Iroko au géant américain de la distribution de films Netflix."Sur le papier, je suis millionnaire, très bien, mais (...) ce ne sont pas des espèces à la banque. Nous n'avons pas encore prospéré, nous ne sommes pas encore rentables, nous avons encore un long chemin à parcourir", prévient l'homme au visage poupin et au sourire avenant.

Derrière sa modestie, l'on sent pourtant l'assurance de celui qui sait où il va, après avoir surmonté beaucoup d'épreuves.- "Cinq années d'échec" -Né en Angleterre dans une famille d'immigrés nigérians, il est abandonné par son père peu après sa naissance. Élevé par une mère célibataire qui avait du mal à joindre les deux bouts, dans le quartier populaire d'East London, dans la capitale britannique, il fut le premier de sa famille à aller à l'université.Son diplôme de chimie de l'Université de Manchester en poche, Jason Njoku décide de créer son entreprise... non sans mal.

 "J'ai passé cinq bonnes années de ma vie à échouer dans tout ce que je tentais", avoue-t-il.Sans le sou, sans compte en banque, il dort sur le canapé des copains. Pourtant son meilleur ami et colocataire d'université Bastien Gotter n'a pas hésité à investir dans le projet d'Iroko ses économies, amassées en quelques années comme trader dans le pétrole.

"J'avais confiance en lui, en tant qu'ami", confie le Britannique. "Et puis j'aime quand les gens de la diaspora retournent dans leur pays d'origine pour créer une entreprise, ils ont tendance à bien sentir le marché local"."Mon idée était simple: prendre les films de Nollywood et les mettre en ligne. Aussi simple que ça", explique Jason. 

Nollywood, l'industrie nigériane du cinéma, qui produit 1.500 à 2.000 films par an, est très populaire dans le pays et à l'étranger.M. Njoku a donc pris un billet d'avion pour le Nigeria, son pays d'origine où il n'avait fait que quelques séjours dans son enfance, afin d'y rencontrer les producteurs de cinéma.Un marché très fragmenté, qui compte entre 300 et 500 producteurs. "Il a fallu gagner la confiance de chacun"?
Iroko a d'abord lancé une chaîne sur Youtube, "Nollywoodlove", en décembre 2010, avant de créer un an plus tard sa propre plateforme IrokoTV, avec l'argent injecté par des fonds d'investissement, dont l'Américain Tiger Global, qui y a placé 8 millions de dollars.- Source d'inspiration -Outre Lagos, l'entreprise a des bureaux à Londres et New York, où se trouve la majorité de son public.Iroko, qui a aussi une antenne à Johannesbourg, espère conquérir le gigantesque marché africain, en compressant notamment les films pour surmonter l'obstacle des mauvaises connexions Internet.Jason Njoku se donne jusqu'à fin 2016, début 2017 pour faire des bénéfices. 

En parallèle, MM. Njoku et Gotter ont créé Iroking, une sorte de "Deezer africain", pendant musical d'Iroko, qui propose 35.000 titres de musiques africaines.Bourreau de travail, passant cent heures par semaine à son bureau, très actif sur les réseaux sociaux, il veut être une source d'inspiration pour les jeunes Nigérians.
Ceux-ci peuvent le découvrir en lisant son blog "Just me": il y publie pêle-mêle des réflexions sur sa vie et son travail, des photos du fils qu'il a eu récemment avec son épouse, l'actrice nigériane Mary Remmy, ou de la rutilante Porsche Panamera rouge qu'il rêve de s'offrir.

Pour encourager les Nigérians à entreprendre, les deux associés ont créé "Sparks", une structure qui fournit un cadre et des financements à des start-ups pour se lancer."La ténacité est une qualité importante: être capable de se prendre des coups pendant cinq ans et continuer à être excité, enthousiaste, et toujours dans la course", dit Jason Njoku, en parcourant les open-spaces de l'immeuble de Lagos où cohabitent neuf start-ups qu'il soutient.

Source:Le Parisien

Francophonie: Un Frein à L'Innovation Technologique?



Le monde de la technologie a les yeux rivés sur le continent africain. Sa jeune population, sa classe moyenne grandissante et avide de gadgets Made in Anywhere… Le potentiel du continent n’a plus besoin d’être présenté. Seulement, à l’image d’une sœur aux courbes moins dessinées, la zone francophone du continent fait figure de Cendrillon devant sa frangine anglophone.

Facebook, Microsoft ou Google, qui sont parmi les compagnies les plus en vue dans le monde de la technologie, ont toutes une branche « humanitaire » qui a pour objectif de mettre l’Afrique sur la carte de l’Internet. Internet.org, Microsoft 4Afrika, ou même Project Link ont tous pour objectif d' "aider" les pays africains à profiter pleinement d’une révolution qui est en train de redistribuer les cartes à l’échelle planétaire.
Le constat que l’on fait cependant, c’est que ces géants de l’informatique semblent avoir oublié que 31 des 54 pays du continent partagent la langue de Molière. Même si certains défendront que les subventions et autres Grants-givers se basent sur des indices de croissance et de maturité des marchés, il reste qu’après que plusieurs études aient cité la Côte d’ivoire, le Cameroun ou le Sénégal comme des zones à fort potentiel, les financements et les bourses prennent toujours les mêmes directions.

Aujourd’hui, c’est la Startup nigériane BudgIT qui a reçu un financement de 200 millions de Fcfa du réseau Omidyar pour ses exploits dans l’objectif d’une plus grande transparence fiscale au Nigéria. Ce sont également 6 StartUp d’Afrique anglophone et une marocaine qui recevront des financements de Microsoft dans le cadre de l’initiative Microsoft 4 Afrika. Pour 100 bourses dirigées vers le marché africain, 5 tomberont dans les comptes d’entreprises camerounaises, ivoiriennes ou béninoises.
Ne remettant pas en doute le mérite de ces jeunes entreprises basées en Afrique anglophone, ni l’objectivité des bailleurs de fonds, pensez-vous que le WoeLab du Togo recevrait plus de publicité s’il était basé à Nairobi?…

Si certains sont même allés jusqu’à demander si le français était un frein à l’innovation dans les TIC, d’autres pensent que ces oublis serviront les pays d’Afrique francophone sur le long terme.

Serge NGUEMA, directeur général de l’agence de communication digitale AKEWA soutient que la plupart des jeunes entreprises d’Afrique n’est pas encore prête à recevoir des investissements de gros montants: »La majorité des jeunes entrepreneurs africain n’a aucune idée de ce que recevoir un investissement ou un financement veut dire. Ce que cela représente pour un jeune entrepreneur de devoir faire des rapports pour des investisseurs. »
« Par ailleurs, un entrepreneur qui n’a pas de fonds va se débrouiller pour trouver le meilleur moyen de faire de son projet un succès sans dépendre de gros investissements, ce qui ne pourra qu’être un avantage pour cette entreprise » a-t-il ajouté.

Source: Afrique IT News

1 déc. 2014

HEC perd sa couronne de première école de commerce européenne



Triste cadeau de départ en retraite pour Bernard Ramanantsoa, directeur général d’HEC. La britannique London Business School (LBS), concurrente historique d’HEC Paris, lui ravit sa couronne dans le classement général des écoles de commerce européennes 2014 du Financial Times publié lundi 1er décembre. C’est d’ailleurs la seule grosse surprise du nouveau palmarès.

La LBS n’avait plus réussi à atteindre la plus haute marche du podium depuis 2005. A partir de 2006, en effet, HEC lui a systématiquement damé le pion. Même lorsque l’école française avait perdu la première place, en 2012 : l’Instituto de Empresa était première, HEC 2e, devant la LBS, 3e.

Pour revenir au plus haut niveau, la LBS a dû créer un master en management. Ce fut fait en 2009, ce qui avait permis à l’établissement londonien de faire, cinq ans plus tard, une entrée remarquée dans le classement des masters en management publié en septembre par le mêmeFinancial Times.

La LBS s’y est arrogée d’emblée la dixième place, ce qui laissait augurer une bonne nouvelle dans le classement général publié lundi. Le résultat est à la hauteur des attentes. Le palmarès général est en effet le résultat de la performance cumulée des écoles dans quatre classements publiés par le FTchaque année : « master in business administration » (MBA), MBA pour les cadres supérieurs (« Executive MBA »), masters en management (MiM) et formation des cadres supérieurs (« Executive education »).

En France, HEC et Insead dominent le secteur

Le classement du Financial Times montre que les écoles françaises maintiennent leur rang. Sur un total de 81 établissements classés, 19 sont français (dont 6 dans les vingt premiers). Seul le Royaume-Uni fait mieux avec 20 écoles (dont 5 dans les vingt premiers). Suivent l’Allemagne (6 sur 81), la Suisse (4), l’Espagne (4), les Pays-Bas (4), la Belgique (4) pour les principaux.

Le paysage français est structuré ainsi : HEC (2e) et l’Insead (5e) dominent le secteur. Vient ensuite un groupe serré de dauphines : ESCP Europe (12e), EM Lyon (14e), Essec (15e), Edhec (17e).

Deux écoles sont isolées à la 26e et à la 29e places : Grenoble Graduate School of Business et Kedge. Puis le peloton s’étale de la 47e à la 64eplaces : Neoma (qui se distingue par un gain de 18 places en un an), IESEG, Skema, ESC Rennes (+7 places), Télécom école de management, Audencia, Toulouse Business School (-5), ESC Montpellier. Enfin, l’institut d’administration des entreprises (IAE) d’Aix-en-Provence (75e, -6 places) et l’ESC La Rochelle (76e) ferment la marche.*

Source: Le Monde