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5 déc. 2014

Jason Njoku, l'homme à la tête du "Netflix africain"



A seulement 33 ans, Jason Njoku est considéré par le magazine Forbes comme un des dix jeunes millionnaires les plus prometteurs du continent africain. Le jeune Nigérian a fondé Iroko, une entreprise de distribution de films sur Internet déjà surnommée le "Netflix africain".

Les films de la très prolifique industrie cinématographique nigériane, Nollywood, étaient jusqu'ici surtout distribués sur des dvd vendus un dollar ou deux, à la sauvette, dans les embouteillages de Lagos.Jason Njoku a eu l'idée de les rendre accessibles par Internet et ainsi de toucher l'immense diaspora africaine des pays occidentaux qui en est friande.Aujourd'hui, IrokoTV reçoit un million de visiteurs uniques par mois.Près de 90% du contenu du site --plus de 5.000 films-- est gratuit et en partie financé par la publicité en ligne. Un système d'abonnement a aussi été lancé récemment et donne accès aux films les plus récents, pour 7,99 dollars par mois.

Les médias internationaux comparent déjà Iroko au géant américain de la distribution de films Netflix."Sur le papier, je suis millionnaire, très bien, mais (...) ce ne sont pas des espèces à la banque. Nous n'avons pas encore prospéré, nous ne sommes pas encore rentables, nous avons encore un long chemin à parcourir", prévient l'homme au visage poupin et au sourire avenant.

Derrière sa modestie, l'on sent pourtant l'assurance de celui qui sait où il va, après avoir surmonté beaucoup d'épreuves.- "Cinq années d'échec" -Né en Angleterre dans une famille d'immigrés nigérians, il est abandonné par son père peu après sa naissance. Élevé par une mère célibataire qui avait du mal à joindre les deux bouts, dans le quartier populaire d'East London, dans la capitale britannique, il fut le premier de sa famille à aller à l'université.Son diplôme de chimie de l'Université de Manchester en poche, Jason Njoku décide de créer son entreprise... non sans mal.

 "J'ai passé cinq bonnes années de ma vie à échouer dans tout ce que je tentais", avoue-t-il.Sans le sou, sans compte en banque, il dort sur le canapé des copains. Pourtant son meilleur ami et colocataire d'université Bastien Gotter n'a pas hésité à investir dans le projet d'Iroko ses économies, amassées en quelques années comme trader dans le pétrole.

"J'avais confiance en lui, en tant qu'ami", confie le Britannique. "Et puis j'aime quand les gens de la diaspora retournent dans leur pays d'origine pour créer une entreprise, ils ont tendance à bien sentir le marché local"."Mon idée était simple: prendre les films de Nollywood et les mettre en ligne. Aussi simple que ça", explique Jason. 

Nollywood, l'industrie nigériane du cinéma, qui produit 1.500 à 2.000 films par an, est très populaire dans le pays et à l'étranger.M. Njoku a donc pris un billet d'avion pour le Nigeria, son pays d'origine où il n'avait fait que quelques séjours dans son enfance, afin d'y rencontrer les producteurs de cinéma.Un marché très fragmenté, qui compte entre 300 et 500 producteurs. "Il a fallu gagner la confiance de chacun"?
Iroko a d'abord lancé une chaîne sur Youtube, "Nollywoodlove", en décembre 2010, avant de créer un an plus tard sa propre plateforme IrokoTV, avec l'argent injecté par des fonds d'investissement, dont l'Américain Tiger Global, qui y a placé 8 millions de dollars.- Source d'inspiration -Outre Lagos, l'entreprise a des bureaux à Londres et New York, où se trouve la majorité de son public.Iroko, qui a aussi une antenne à Johannesbourg, espère conquérir le gigantesque marché africain, en compressant notamment les films pour surmonter l'obstacle des mauvaises connexions Internet.Jason Njoku se donne jusqu'à fin 2016, début 2017 pour faire des bénéfices. 

En parallèle, MM. Njoku et Gotter ont créé Iroking, une sorte de "Deezer africain", pendant musical d'Iroko, qui propose 35.000 titres de musiques africaines.Bourreau de travail, passant cent heures par semaine à son bureau, très actif sur les réseaux sociaux, il veut être une source d'inspiration pour les jeunes Nigérians.
Ceux-ci peuvent le découvrir en lisant son blog "Just me": il y publie pêle-mêle des réflexions sur sa vie et son travail, des photos du fils qu'il a eu récemment avec son épouse, l'actrice nigériane Mary Remmy, ou de la rutilante Porsche Panamera rouge qu'il rêve de s'offrir.

Pour encourager les Nigérians à entreprendre, les deux associés ont créé "Sparks", une structure qui fournit un cadre et des financements à des start-ups pour se lancer."La ténacité est une qualité importante: être capable de se prendre des coups pendant cinq ans et continuer à être excité, enthousiaste, et toujours dans la course", dit Jason Njoku, en parcourant les open-spaces de l'immeuble de Lagos où cohabitent neuf start-ups qu'il soutient.

Source:Le Parisien

Francophonie: Un Frein à L'Innovation Technologique?



Le monde de la technologie a les yeux rivés sur le continent africain. Sa jeune population, sa classe moyenne grandissante et avide de gadgets Made in Anywhere… Le potentiel du continent n’a plus besoin d’être présenté. Seulement, à l’image d’une sœur aux courbes moins dessinées, la zone francophone du continent fait figure de Cendrillon devant sa frangine anglophone.

Facebook, Microsoft ou Google, qui sont parmi les compagnies les plus en vue dans le monde de la technologie, ont toutes une branche « humanitaire » qui a pour objectif de mettre l’Afrique sur la carte de l’Internet. Internet.org, Microsoft 4Afrika, ou même Project Link ont tous pour objectif d' "aider" les pays africains à profiter pleinement d’une révolution qui est en train de redistribuer les cartes à l’échelle planétaire.
Le constat que l’on fait cependant, c’est que ces géants de l’informatique semblent avoir oublié que 31 des 54 pays du continent partagent la langue de Molière. Même si certains défendront que les subventions et autres Grants-givers se basent sur des indices de croissance et de maturité des marchés, il reste qu’après que plusieurs études aient cité la Côte d’ivoire, le Cameroun ou le Sénégal comme des zones à fort potentiel, les financements et les bourses prennent toujours les mêmes directions.

Aujourd’hui, c’est la Startup nigériane BudgIT qui a reçu un financement de 200 millions de Fcfa du réseau Omidyar pour ses exploits dans l’objectif d’une plus grande transparence fiscale au Nigéria. Ce sont également 6 StartUp d’Afrique anglophone et une marocaine qui recevront des financements de Microsoft dans le cadre de l’initiative Microsoft 4 Afrika. Pour 100 bourses dirigées vers le marché africain, 5 tomberont dans les comptes d’entreprises camerounaises, ivoiriennes ou béninoises.
Ne remettant pas en doute le mérite de ces jeunes entreprises basées en Afrique anglophone, ni l’objectivité des bailleurs de fonds, pensez-vous que le WoeLab du Togo recevrait plus de publicité s’il était basé à Nairobi?…

Si certains sont même allés jusqu’à demander si le français était un frein à l’innovation dans les TIC, d’autres pensent que ces oublis serviront les pays d’Afrique francophone sur le long terme.

Serge NGUEMA, directeur général de l’agence de communication digitale AKEWA soutient que la plupart des jeunes entreprises d’Afrique n’est pas encore prête à recevoir des investissements de gros montants: »La majorité des jeunes entrepreneurs africain n’a aucune idée de ce que recevoir un investissement ou un financement veut dire. Ce que cela représente pour un jeune entrepreneur de devoir faire des rapports pour des investisseurs. »
« Par ailleurs, un entrepreneur qui n’a pas de fonds va se débrouiller pour trouver le meilleur moyen de faire de son projet un succès sans dépendre de gros investissements, ce qui ne pourra qu’être un avantage pour cette entreprise » a-t-il ajouté.

Source: Afrique IT News

1 déc. 2014

HEC perd sa couronne de première école de commerce européenne



Triste cadeau de départ en retraite pour Bernard Ramanantsoa, directeur général d’HEC. La britannique London Business School (LBS), concurrente historique d’HEC Paris, lui ravit sa couronne dans le classement général des écoles de commerce européennes 2014 du Financial Times publié lundi 1er décembre. C’est d’ailleurs la seule grosse surprise du nouveau palmarès.

La LBS n’avait plus réussi à atteindre la plus haute marche du podium depuis 2005. A partir de 2006, en effet, HEC lui a systématiquement damé le pion. Même lorsque l’école française avait perdu la première place, en 2012 : l’Instituto de Empresa était première, HEC 2e, devant la LBS, 3e.

Pour revenir au plus haut niveau, la LBS a dû créer un master en management. Ce fut fait en 2009, ce qui avait permis à l’établissement londonien de faire, cinq ans plus tard, une entrée remarquée dans le classement des masters en management publié en septembre par le mêmeFinancial Times.

La LBS s’y est arrogée d’emblée la dixième place, ce qui laissait augurer une bonne nouvelle dans le classement général publié lundi. Le résultat est à la hauteur des attentes. Le palmarès général est en effet le résultat de la performance cumulée des écoles dans quatre classements publiés par le FTchaque année : « master in business administration » (MBA), MBA pour les cadres supérieurs (« Executive MBA »), masters en management (MiM) et formation des cadres supérieurs (« Executive education »).

En France, HEC et Insead dominent le secteur

Le classement du Financial Times montre que les écoles françaises maintiennent leur rang. Sur un total de 81 établissements classés, 19 sont français (dont 6 dans les vingt premiers). Seul le Royaume-Uni fait mieux avec 20 écoles (dont 5 dans les vingt premiers). Suivent l’Allemagne (6 sur 81), la Suisse (4), l’Espagne (4), les Pays-Bas (4), la Belgique (4) pour les principaux.

Le paysage français est structuré ainsi : HEC (2e) et l’Insead (5e) dominent le secteur. Vient ensuite un groupe serré de dauphines : ESCP Europe (12e), EM Lyon (14e), Essec (15e), Edhec (17e).

Deux écoles sont isolées à la 26e et à la 29e places : Grenoble Graduate School of Business et Kedge. Puis le peloton s’étale de la 47e à la 64eplaces : Neoma (qui se distingue par un gain de 18 places en un an), IESEG, Skema, ESC Rennes (+7 places), Télécom école de management, Audencia, Toulouse Business School (-5), ESC Montpellier. Enfin, l’institut d’administration des entreprises (IAE) d’Aix-en-Provence (75e, -6 places) et l’ESC La Rochelle (76e) ferment la marche.*

Source: Le Monde

17 nov. 2014

L'entrepreneuriat : clé de la réussite africaine ?


Dans plusieurs pays africains, la voie de l'entrepreneuriat est une solution privilégiée par de nombreux jeunes pour tenter de faire carrière.

"Si je n'avais pas fait ça, je ne vois vraiment pas ce que j'aurais pu faire d'autre",

 remarque Hamidou, jeune entrepreneur malien qui a créé son entreprise d'électronique avec son frère il y a cinq ans. La première motivation des jeunes vient en fait d'un constat d'impuissance : le travail manque, les études ne sont que peu ou pas valorisées, alors, il faut créer pour survivre. Le Forum de Bamako, qui se tenait jusqu'au 15 février dans la capitale, a, depuis plusieurs années, mis l'entrepreneuriat au coeur des débats où les professionnels rencontrent les étudiants et les chercheurs. Cette année, au moment où le Mali tente de se reconstruire économiquement après deux ans de conflit, il prend une importance particulière.

Madjissem Beringaye participe pour la première fois à l'édition 2014 en tant qu'intervenante. Cette jeune Franco-Tchadienne a créé son entreprise de conseil spécialisée sur l'Afrique il y a trois ans. Elle aide les entreprises à investir dans le continent et soutient parallèlement des projets de jeunes entrepreneurs au Tchad, au Rwanda, et dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Pour elle, l'entrepreneuriat est un levier fondamental pour les jeunes : "Il faut motiver les jeunes économiquement, si les jeunes au nord du pays avaient des emplois bien rémunérés ou des perspectives de métier, de carrière, devant les yeux, les groupes terroristes auraient eu beaucoup plus de mal à les enrôler." Son discours ultra-motivé s'accorde parfaitement avec le nom de son initiative : "Living the African Dream". "Chaque année, entre 7 et 10 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail africain. Or, en dépit de taux de croissance élevés, les opportunités d'emploi restent limitées et les économies locales peinent à intégrer toute cette matière grise. Il faut miser sur l'entrepreneuriat !"

Avant elle, de nombreuses entreprises ont développé des activités de soutien à des projets en Afrique, certaines sérieusement, d'autres pour soigner leur réputation. "Il est toujours bénéfique pour l'image de marque d'une entreprise de montrer qu'elle aide d'une manière ou d'une autre à développer des projets sur le continent, beaucoup d'entre elles ne font d'ailleurs ça que pour l'image sans suivi ni réels impacts pour les entreprises bénéficiaires." I&P est une entreprise française qui mise depuis plus de dix ans sur l'Afrique en jouant un rôle d'investisseur en capital et de conseil en stratégie. Elle procède toujours par introduction de capital minoritaire dans l'entreprise. Au Sénégal, en Côte d'Ivoire ou au Mali, I&P a ainsi aidé à la mise en place de plusieurs projets : Camed en 2003, créée par un jeune Malien et devenue numéro trois sur le marché des produits pharmaceutiques, ou encore l'entreprise Carotech, une société de production de carreaux et de pavés à base de ciment à Bamako.
L'Afrique championne du monde des impôts

"Il y a déjà de très nombreuses entreprises qui fonctionnent de cette manière en Afrique, mon idée est différente", souligne Madjissem Beringaye. Cette jeune dirigeante d'entreprise souhaite ouvrir un centre d'entrepreneuriat et d'innovation pilote au cours de l'année 2015 : dix jeunes entrepreneurs seront sélectionnés pour intégrer l'incubateur et bénéficieront ensuite pendant un an d'un accompagnement dans le processus de développement de leur projet. Une des clés de la réussite dans son esprit, c'est de miser sur la formation : théoriquement, 25 porteurs de projet bénéficieront chaque trimestre d'une formation à la comptabilité, aux procédures légales de création d'entreprise, à l'élaboration du business plan. Les meilleurs entrepreneurs issus de la formation intégreront ensuite le centre pilote. "Près de 120 jeunes seront chaque année formés et accompagnés. Cela représente autant de familles, de communautés, de villages, qui seront sensibilisés à la nécessité de se prendre en charge et d'entreprendre."

Mais les portes restent encore fermées à l'entrepreneuriat dans une grande partie du continent. Un des principaux obstacles demeure le taux d'imposition très important des entreprises. Le taux global d'imposition en Afrique pour les entreprises s'élève à 52,9 %, selon une étude de PWC publiée en novembre dernier, contre 43,1 % au niveau mondial. En République démocratique du Congo par exemple, le taux global d'imposition d'une entreprise est de 63,8 % ! De très nombreuses entreprises ferment ainsi au bout de deux ans, incapables de payer des montants très élevés à l'État, qui manque de recettes à cause de la prépondérance du secteur informel sur la vie économique du pays.

"On est assez vite découragé en Afrique lorsqu'on fait les choses dans les règles", déplore Madjissem Beringaye, qui rencontre le plus souvent possible les différents gouvernements africains lors de ses déplacements et tente d'exporter en Afrique le statut d'autoentrepreneur.


Les difficultés des entrepreneurs sont aussi visibles dans la vie quotidienne. Jean-Michel Severino, l'ancien directeur de l'Agence française de développement, déclarait récemment à RFI à propos des entrepreneurs africains : "Ce sont des héros, et pas simplement en raison des défaillances du système fiscal et institutionnel ou de la corruption. C'est bien d'avoir une usine, mais encore faut-il que la route ne soit pas inondée six mois par an et que l'électricité fonctionne plus de quelques heures par jour..."

Source: Le Point

4 nov. 2014

4 traits de caractère que les jeunes millionnaires ont en commun



Bâtir une fortune à un âge précoce n'est pas le fruit du hasard. Et avoir LA bonne idée ne suffit pas. Certaines qualités sont indispensables.

La plupart des gens arrivent au terme de leur carrière sans jamais être devenus millionnaires ; et d'autres y parviennent avant d'atteindre la trentaine.

Si l'on en croit Peter Voogd, fondateur de la Game Changers Academy et qui a possédé son premier million avant d'avoir 26 ans, il se trouve que certaines caractéristiques fondamentales permettent à des individus de gagner très tôt des sommes considérables. Récemment sur LinkedIn, il a déclaré que "les millions ne tombaient pas du ciel. Si vous n'en faites pas votre objectif, vous pouvez être certain de ne pas les obtenir."

Voici quatre aspects primordiaux que de jeunes et talentueux millionnaires ont en commun, comme l'a constaté Peter Voogd lui-même.

Ils ne restent pas les bras croisés

Les jeunes millionnaires rencontrent la réussite aussi tôt dans leur vie parce qu'ils sont constamment à la recherche du succès, plutôt que dans l'attente de celui-ci.

"L'instant présent est prédominant et la mentalité qui consiste à se dire 'je le ferai un jour' vient au bout de bien des rêves", commente Peter Voogd. Dès le départ, les millionnaires font de leur réussite financière l'objectif numéro un, ils ne la mettent pas de côté en tant que palier qu'ils comptent atteindre un certain jour.

Ils ont trouvé un mentor solide

Les millionnaires ne se retrouvent pas là par hasard, et ceux qui ne doivent leur réussite qu'à eux-mêmes ont également déniché des conseillers brillants et avisés pour les guider à mesure qu'ils bâtissaient leur carrière. "Le succès fluctue en fonction des gens sur qui vous comptez, il faut donc être conscient des choix que l'on fait concernant son entourage, recommande Peter Voogd. Apprendre de ceux qui sont passés avant vous est fondamental pour prendre de bonnes décisions commerciales, et un bon mentor vous lancera des défis et vous aidera à développer votre réflexion", ajoute-t-il.

Ils se concentrent sur le rendement

Le temps, c'est de l'argent ; et bien que la méthode traditionnelle qui consiste à vendre votre temps contre une somme proportionnelle vous permette de toucher un salaire décent, elle ne fera pas de vous un millionnaire. A un moment donné, il faut se concentrer sur les résultats et le rendement. "Placements immobiliers, création de marque, partenariats, programmes divers et variés etc.", indique Peter Voogd. Les jeunes millionnaires mettent toutes les chances de leurs côtés afin de s'assurer qu'ils gagnent autant d'argent que possible.

L'opinion des gens ne leur importe pas

"Les personnes qui se soucient de ce que l'on pense d'elles seront toujours limitées par le jugement des autres", déclare Peter Voogd. Les jeunes millionnaires ne perdent pas leur temps à essayer de plaire aux gens qui ne croient pas en eux, ou à obtenir le soutien de leurs détracteurs. Au contraire, ils se focalisent sur leur propre vision des choses et apprennent à croire en eux. Afin de réussir complètement, "il faut se détacher du besoin d'être apprécié de tous", assène Peter Voogd.

Source: jdn

Swaady Martin-Leke : l’Africaine qui mise sur le luxe !


Swaady Martin-Leke règne sur une marque de thé de luxe, Yswara.

Tout a été vite dans sa carrière : elle a été l’ancienne directrice de General Electric au sud du Sahara, avant de lancer dans cette nouvelle aventure à Johannesburg.

Entrée comme auditrice en 2001 chez General Electric, elle en est rapidement devenue la directrice pour l’Afrique subsaharienne dès 2009 et sous sa direction, les revenus africains du géant américain sont passés de 20 millions à 300 millions de dollars (environ 250 millions d’euros) par an.

Une belle réussite pour cette franco-ivorienne à la tête bien faite : elle a un MBA conjoint de la London School of Economics, de l’université de New York et de l’École des hautes études commerciales (HEC) de Paris.

Le risque fait partie de sa vie. Elle a décidé d »implanter sa marque de luxe, Yswara, en Afrique du Sud, en ouvrant une première boutique à Johannesburg puis une autre au Cap. Et bien sûr, elle a vu plus grand très vite : le Nigeria puis l’ensemble du continent via le digital et la vente par correspondance via un site web à la mi-2013.

« Je suis née en Côte d’Ivoire, j’ai grandi là-bas et au Liberia avant de devoir m’exiler. Mais j’ai toujours eu envie de revenir créer une entreprise mettant en valeur le savoir-faire local. »

A Jeune Afrique, elle raconte que cette idée lui est venue pendant ses études : « L’idée de m’investir dans la fabrication et la distribution de sachets de thé est venue pendant mon MBA. J’étudiais comment les grandes marques françaises de luxe comme Louis Vuitton ont su préserver et industrialiser leurs produits culturels. Je me suis mise à chercher un créneau où il est possible de garder la valeur ajoutée en Afrique. Grande amatrice de thé, j’ai naturellement pensé à cet univers. J’ai étudié la stratégie de groupes comme le français Mariage Frères, spécialisé dans les variétés de thés dits gourmets, absents des échoppes du continent, et j’y ai vu un segment porteur »

Elle travaille avec des producteurs rwandais et malawites de qualité. En cinq ans, elle espère atteindre un chiffre d’affaires annuel de 4 millions à 6,5 millions d’euros. « C’était mon rêve de capter le vrai luxe africain, changer la perception du monde sur l’Afrique et de produire une marque de luxe qui est vraiment africaine dans ses origines, sa nature et sa tradition. J’avais atteint un moment dans ma carrière où je voulais tout gérer et avais les compétences nécessaires, ainsi qu’un réseau pour lancer ma propre entreprise et alors réaliser mon rêve. Ainsi, a été créé YSWARA.

29 oct. 2014

Africa SME's Champion Forum


Les promoteurs du Forum Africa SME Champion ont tenu ce mercredi 15 octobre une conférence de presse au Radisson Blu Hotel de Dakar, pour annoncer le lancement du forum qui se tiendra les 11 et 12 Novembre prochain au King Fahd Palace Hotel-Dakar.
Cette conférence a permis aux organisateurs de rappeler la principale mission du forum qui est de permettre à 300 PME Africaines à forte croissance d’être soutenues par de fortes institutions financières.
Les PME sont donc invitées à s’inscrire à ce forum.
Toutes les informations relatives aux critères d’éligibilités sont disponibles ici :
https://www.surveymonkey.com/s/VersionFrancaiseSMEChampionsAwards2014

27 oct. 2014

Étudiants d’élite : pourquoi tant d’erreurs d’orientation ?



Vous êtes étudiant dans une université ou une école d’élite ?
Et vous vous destinez le plus naturellement du monde à une carrière en banque d’investissement, dans le consulting ou un autre métier très élitiste. Si tel est votre cas, les observations de William Deresiewicz, ancien professeur à l’université de Yale, devraient vous intéresser…

Son nouveau livre, ‘Excellent Sheep’, revient en détail sur le thème de son premier ouvrage, publié en 2008 – à savoir qu’une éducation dans les plus grandes écoles ne fait pas tout. Plus précisément, Deresiewicz considère que le temps passé dans une brillante institution est susceptible de vous rendre réticent à la prise de risques et de vous pousser dans les bras, grands ouverts, des banques d’investissement et des cabinet de conseil en stratégie – peu importe qu’ils vous offrent ou non la meilleure carrière en terme d’accomplissement personnel.

« Le système fabrique des étudiants intelligents, pétris de talents et déterminés, certes, mais aussi inquiets, timides et déboussolés, en manque de curiosité intellectuelle », avance Deresiewicz. Ceux qui sortent de ce système d’éducation élitiste ont « un sens très limité de leur motivation, poursuit-il. Ils sont bons dans ce qu’ils font, mais ils n’ont aucune idée de pourquoi ils le font. »

Pour lui, le problème provient d’une aspiration erronée. Les étudiants d’élite sont passionnés, mais leur seule passion est celle de la réussite. Il ajoute : « Grandir au sein d’une élite signifie au premier chef apprendre à se valoriser en fonction des critères de réussite qui jalonnent leur progression au sein de l’élite et vers ses sommets. Les notes, les résultats, les récompenses, voilà ce que l’on salue et ce que l’on apprécie chez vous. Vos parents vous encensent, vos enseignants sont fiers de vous, vos concurrents rament ». Il en résulte une forme de « crédentialisme », c’est-à-dire une croyance selon laquelle les diplômes assurent que les meilleurs candidats seront affectés aux meilleures places. La finalité de la vie devient ainsi rien moins que l’accumulation de médailles ou autres récompenses.

La pression familiale ne fait qu’aggraver le problème. « L’entrée des enfants dans un établissement prestigieux équivaut à décerner aux parents une mention Très Bien. Une forme de positionnement marketing de la famille dans son ensemble en quelque sorte », en déduit Deresiewicz.
Un « excellent mouton » entre dans la banque ou le conseil

Deresiewicz précise que les étudiants des meilleures formations sont tellement accros à la reconnaissance sociale qu’ils en deviennent réticents à la prise de risque et donc à tout ce qui pourrait fragiliser leur statut d’élite. Et pour perpétuer ce statut, quoi de mieux qu’une carrière en banque ou dans le consulting ?

« Wall Street l’a parfaitement compris : les grandes écoles produisent en nombre des diplômés aussi intelligents que désemparés. Les jeunes disposent de grandes capacités mentales et d’une incroyable éthique de travail, et mais n’ont pas la moindre idée de leur futur métier », observe-t-il. C’est pratique, les banques d’investissement recherchent exactement les mêmes dispositions que les grandes écoles – intelligence, application, énergie, aptitude – et les critères clés dans le monde du travail sont très similaires : « analyse rigoureuse, intégration de formes d’information disparates, communication claire et efficace ».

Néanmoins, les étudiants d’élite qui s’orientent tels des zombies dans ces professions élitistes ne prennent pas le chemin de leur accomplissement personnel. Ils ne font en réalité que différer leur crise d’identité.

Quelques conseils aux étudiants d’élite désireux de choisir la bonne carrière

Comment les plus performants qui refusent la prise de risque peuvent-ils éviter la routine des élites ? Deresiewicz propose quelques conseils pratiques :

1. Optez pour une année de césure qui ne contribuera pas à enjoliver votre CV et ne vous donnera aucune raison de fanfaronner sur Facebook… « Pourquoi ne pas prendre une coloc pourrie avec quelques potes et gagner votre vie avec un job à mi-temps ? »

2. Faites un break pendant vos études.

3. Faites un break après vos études.

4. Donnez-vous le temps de réfléchir (en évitant le piège de l’excès inverse).

5. Rappelez-vous que l’école n’est qu’un début.

6. Passez du temps avec des gens qui n’ont pas fréquenté les grandes écoles et qui pourtant sont heureux et satisfaits de leur vie. Deresiewicz cite en exemple « Eunice », une ancienne étudiante de Yale entrée chez Morgan Stanley, puis partie pour un job quelconque à Shanghai. Elle a trouvé là-bas « un méli-mélo de gens…Beaucoup n’avaient pas fréquenté les meilleures écoles, mais ceux-là étaient bien plus heureux que ses anciens camarades de promo », souligne-t-il.

Il est intéressant de constater que les conseils de William Deresiewicz aux étudiants d’élite d’une vingtaine d’années diffèrent radicalement de ceux du Dr. Meg Jay,la psychologue clinicienne spécialiste de la santé mentale de cette même tranche d’âge. Pour elle, cette troisième décennie constitue un passage essentiel de la vie – pas question de se laisser vivre dans un taudis avec une bande d’individus qui se cherchent, c’est le moment de poser les fondations pour le long terme. « Ne soyez pas de ceux qui constatent désabusé : ‘j’ai presque trente ans et je n’ai rien fait de ma vie – mon CV de jeune diplômé était bien plus vendeur qu’il ne l’est aujourd’hui », dit-elle. Rien d’étonnant donc à ce que Goldman Sachs ait fait appel à elle, et non Deresiewicz, pour motiver ses jeunes banquiers.

Source: efinancialcareers

Cory Nieves, 10 ans, entrepreneur à succès


Cory Nieves a à peine 5 ans lorsqu'il décide d'acheter une voiture à sa mère. Il a en assez de prendre le bus scolaire dans le froid. Devant chez lui, le petit garçon du New Jersey (Nord-est) installe un stand de chocolat chaud. Son business est lancé. Cinq ans après, Cory Nieves est à la tête d'un petit empire gourmand : "Mr. Cory's cookies". Chaque semaine, il vend des milliers de biscuits.

Au fil des années, le jeune garçon est devenu un phénomène médiatique aux Etats-Unis. Il a même été invité au célèbre show d'Ellen DeGeneres. Car en plus d'avoir un sens incroyable des affaires, son style inimitable en fait une icône de mode. Cravate rouge ou nœud papillon, blaser trendy, mocassins : sur les plateaux télévision, l'enfant dandy surprend lorsqu'il raconte sa fabuleuse ascension...

Un style inimitable

Les chocolats chauds vendus devant sa maison ayant un franc succès, il décide d'ajouter à la vente des gâteaux fait maison. Puis invente avec sa mère de nouvelles recettes de cookies. A chaque fois, les clients sont au rendez-vous. En 2012, Cory Nieves et sa mère passent de la cuisine familiale à la cuisine commerciale : ils louent un local, ouvrent un site internet. "Nous utilisons des pépites de chocolat, de l'avoine, des raisins ou du beurre... Nos ingrédients sont bios et n'ont pas des noms farfelus à l'origine inconnue", explique l'entrepreneur en herbe à Ellen DeGeneres.

Evidemment, l'enfant n'est pas autorisé à travailler. Mais il aide sa mère tous les samedis et est à la tête de la stratégie marketing de la petite entreprise. Avec l'argent récolté, il espère pouvoir financer ses futures études à la célèbre université de Princeton. Et peut-être se lancer dans une nouvelle aventure : la mode.

Source: metronews

CONCOURS DE RÉDACTION SUR L’INNOVATION AGRICOLE EN AFRIQUE



Le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) organise un concours de dissertation sur l’innovation agricole africaine. Un concours destiné aux étudiants inscrits à des programmes d’agriculture dispensés dans les institutions tertiaires africaines.


Il s’agira pour les candidats de rédiger un texte sur « le rôle de l’innovation agricole dans la création d’une sécurité alimentaire en Afrique ». Les textes de 500 mots pourront être écrits en français ou en anglais. Pour être éligible, les participants doivent être étudiants à temps plein dans un établissement d’enseignement supérieur africain, à savoir les Universités, les écoles Polytechniques et les Instituts de Formation.

Le concours n’est pas ouvert aux étudiants d’origine africaine étudiant en dehors du continent africain. Les dissertations seront présélectionnées par un vote public sur Facebook et la sélection finale se fera à l’aide d’un panel d’experts.

Le vainqueur sera désigné le 6 Novembre 2014 et recevra son prix en Afrique du Sud, au cours d’un évènement organisé par le FARA. Il sera accompagné pour la circonstance d’un représentant de son Université, à laquelle il sera attribué un certificat de reconnaissance.

A travers cette compétition, le FARA veut apprécier les efforts de ses membres dans le renforcement de l’innovation agricole en Afrique. Date limite de soumission des textes: Jeudi 30 Octobre 2014. Pour plus d’informations, se rendre sur la Page Facebook ou sur le Site Web du FARA.

Source: palmafrique

5000 jeunes Gabonais bénéficient du «Train My Generation»


Le premier partenariat du projet «Train My Generation» a été récemment ratifié à Paris par l’opérateur de téléphonie mobile Airtel Gabon et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Il s’agit d’offrir à 5000 jeunes, âgés de 18 à 35 ans, sur 3 ans, une formation scientifique et entrepreneuriale dans le domaine des technologies de l’information et de communication à travers un fonds-en-dépôt d’une valeur de 4,3 millions de dollars.
100 enseignants en sciences du secondaire recevront également une formation en ligne. Ils utiliseront par ailleurs leurs compétences, pour fournir une assistance en ligne à 15 000 élèves du secondaire préparant leurs examens de fin d’année. Des groupes plus restreints d’élèves apprendront à développer des applications pour téléphones portables, gérer des cyber-cafés et mettre en place des centres coopératifs de maintenance à travers le projet «Train My Generation : Gabon 5000».
L’accord signé par la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova et le directeur général d’Airtel Gabon, Olivier Hervé Njapoum en présence de l’ambassadeur du Gabon auprès de l’institution onusienne, Gisèle Memiaghe Ossakedjombo-Ngoua, prévoit, dans un premier temps, la création de cyber-centres équipés de serveurs et d’ordinateurs dans des écoles de Libreville, Port Gentil, Oyem, Bitam, de Franceville et, Lambaréné.
Créé lors de la 2ème édition du New York Forum Africa, le Fonds «Train My Generation» se présente comme un mécanisme efficace de lutte contre la pauvreté et le chômage des jeunes en Afrique. D’autant que la jeunesse constitue 60% de la population du continent et que 50% des jeunes sont sans emploi.
Source: gabonreview

26 oct. 2014

Comment stimuler l’innovation en Afrique ?



Dans une étude intitulée « Entrepreneurship matters : empirical evidence on innovation », Oasis Kodila Tedika, économiste à l’université de Kinshasa (République démocratique du Congo) et Pierre Garello, économiste à l’université d’Aix-Marseille (France), expliquent pourquoi entrepreneuriat et innovation sont indissociables. Selon eux, si l’Afrique accuse un retard en la matière c’est parce que les conditions permettant l’éclosion de l’esprit d’entreprendre ne sont pas encore réunies.

1) Pourquoi l’Afrique accuse-t-elle un tel retard en matière d’innovation ? Quels sont les freins principaux à l’entrepreneuriat sur le continent ?

Oasis Kodila-Tedika : D’après la conclusion d’une étude récemment réalisée avec mon confrère Pierre Garello, le retard africain s’expliquerait par beaucoup de choses. Nous avons établi en effet une relation positive et statistiquement significative entre l’entrepreneuriat et l’innovation. Ne pas disposer d’entrepreneurs rime avec inexistence de l’innovation. Cette étude met aussi en avant le fait que l’intelligence et l’environnement institutionnel formel sont indispensables pour créer les conditions favorables à l’éclosion de l’innovation.

D’après nos conclusions, l’innovation est faible en Afrique, non parce que les personnes capables d’innover n’existent pas, mais plutôt parce que l’on ne permet pas à l’esprit d’entreprise d’éclore. En effet, les « institutions du marché » favorisent cet esprit d’entrepreneuriat parce qu’elles instituent une certitude sur la règle, bannissent l’incertitude sur le droit de propriété, réduisent les coûts de transaction et accroissent la « vigilance au profit ». Autant de facteurs indispensables à l’expansion de l’entrepreneuriat. Or, l’Afrique, d’une manière générale, ne se distingue pas positivement sur ce terrain, en dépit des relatifs changements encourageants enregistrés ces dernières années.

Selon le classement de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), en matière d’environnement institutionnel (composante de l’indicateur se basant sur la qualité de la réglementation, la stabilité politique et le climat des affaires), le pays africain qui a la note la plus élevée est l’Ile Maurice qui obtient la note de 78,8 sur 100 et occupe la 24ème position sur 141. Mais dans le top 50, l’Afrique ne recense que cinq pays : l’Ile Maurice, Botswana (31ème), l’Afrique du Sud (39ème), la Tunisie (49ème) et la Namibie (50ème). De plus, le dernier quartile des pays mal classés est essentiellement africain. Il n’est pas étonnant que « l’esprit d’entreprise» ne soit donc pas totalement au rendez-vous.

Si d’une part, l’esprit d’entreprise est le propulseur de l’innovation, il faut, d’autre part, un environnement institutionnel adéquat et des capacités humaines ad hoc. Pour l’environnement institutionnel, on est en présence d’un cercle vertueux en ce sens qu’il permet l’éclosion de l’esprit d’entreprise et qu’en même temps il génère l’innovation qui crée les nouvelles opportunités pour l’esprit d’entreprise. Les produits Apple de Steve Jobs ont par exemple pu être des innovations qui ont poussé leur créateur (et d’autres) à vouloir les utiliser comme tremplin pour d’autres innovations. Mais cela n’a été possible que parce que l’environnement institutionnel américain garantissait le droit de propriété. C’est malheureusement le contraire en Afrique où la recherche des rentes dissuasives (corruption généralisée, etc.) pose de sérieux problèmes aux investisseurs et entrepreneurs.

Enfin, il y a le rôle de l’intelligence car il faut une dose d’intelligence pour créer. Si d’une part l’intelligence est l’œuvre de la génétique, elle n’en est pas moins aussi l’œuvre de l’environnement comme le reconnaissent unanimement maintenant les psychologues. Or, l’Afrique ne propose toujours pas le meilleur environnement pour l’expansion de « l’intelligence ». Selon la composante de l’indicateur OMPI (organisation mondiale de la propriété intellectuelle) mesurant le capital humain et la recherche, la Tunisie est le pays africain ayant la note la plus élevée (38/100) mais elle n’occupe pourtant que la 60ème position sur 141…

Par ailleurs, l'une des qualités des institutions est d'encourager l'esprit d'entreprise ou de faire en sorte que l'esprit d'entreprise soit tourné vers des activités marchandes plutôt que vers des activités politiques ou de survie. C'est là un point qui n'est pas suffisamment souligné et que notre étude met en exergue. Notre étude empirique rappelle de plus que l'entrepreneuriat est fortement lié au développement.

2) Comment développer l’entrepreneuriat en Afrique ? Comment changer l’environnement institutionnel ?

Oasis Kodila-Tedika : Développer l’entrepreneuriat revient à jouer entre autres sur les variables qui l’expliquent. Nous avons présenté une liste, si l’on peut dire, d’un certain nombre de choses mais je tiens à préciser que le chemin n’est pas aussi mécanique que l’on se l’imagine souvent.

Quant au changement de l’environnement institutionnel, la question est posée. Il est vrai que l’on a aujourd’hui une somme de connaissances assez importante, mais elle reste insuffisante pour expliquer d’une manière aussi générale comment changer l’environnement institutionnel de l’Afrique. Autrement dit, quand on propose une réforme institutionnelle, il est d’abord utile de diagnostiquer l’économie en question. L’Afrique est une somme des spécificités trop évidentes pour s’hasarder à proposer une thérapie identique à appliquer partout.
la suite... sur: worldbank.org


22 oct. 2014

LES 9 LOIS FONDAMENTALES DE LEADERSHIP


Le LEADERSHIP ce n'est pas diriger les choses, c'est développer les gens.
C’est un art plutôt qu'un don. Il se travaille. 90% d'un leadership couronné de succès est attribuable au suivi, à la mise à exécution des connaissances selon un plan cohérent. 
Pour y arriver 9 lois fondamentales s'imposent :

La loi des CYCLES et des RYTHMES
La nature est la plus vieille pendule du monde. Le soleil, les saisons et notre propre horloge interne nous disent presque tout ce que nous devons savoir.
Quand manger, quand dormir, quand semer, quand moissonner. Et, tout aussi important, quand se reposer. La première chose qui caractérise un organisme vivant sous le soleil est sa respiration. 
Ce rythme de la respiration est celui inhérent à toute vie sur terre. La croissance d’un groupe ou d’une entreprise suit les mêmes processus cycliques que le changement des saisons. L’adversité est toujours suivie par le répit, tout comme l’obscurité de la nuit est toujours suivie par la lumière du jour.

La loi de l'HARMONIE et de l'UNITE des CONTRAIRES
L'harmonie ne provient pas du savoir mais naît de l'équilibre. L'harmonie, contrairement
à ce qu'on est enclin à supposer, ne réside nullement dans l'absence de passions mais
dans leur maîtrise.
Cette loi fondamentale de l'univers agit aussi bien dans la nature que dans la société
humaine et dans la pensée des hommes.

La loi de la CROISSANCE et de l'ADAPTATION permanente
Cette loi indique que tout est perpétuellement en mouvement, en évolution, en
croissance. Tout bouge mais la vie ne retourne jamais sur ses pas. Cette mobilité
permanente de la vie implique également que tout ce qui a un début a une fin . Toute fin
n'est souvent que le début d'autre chose.

La loi de l'INTEGRITE, de la LOYAUTE et du COURAGE
La loi de l’intégrité, de la loyauté et du courage nous dit que nous avons la possibilité de
choisir tant nos comportements que nos réactions et que l’Intégrité, la Loyauté et le
Courage sont les « ingrédients » de base de tout succès durable, en affaire comme dans
la vie.

La loi de l'ACTION COHERENTE et de l'ABONDANCE
La loi de l’action cohérente indique que le succès extérieur commence d’abord à
l’intérieur de nous-même: celle de l’abondance veut que nous rendions la valeur égale de
ce que nous avons reçu. Dans la nature, toute moisson effectuée selon la loi naturelle
apporte une augmentation, une multiplication des graines plantées à l'origine. Mais une
partie de la moisson doit être rendue à la nature en vue de récolte future. Cette loi
produit les mêmes effets dans la vie.

La loi de la MATURITE EMOTIONNELLE
La loi de la maturité émotionnelle nous encourage à reconnaître, à admettre nos
sentiments mais aussi à ne pas rester bloqués dans un sentiment négatif et à prendre la
responsabilité de nos humeurs. Nous avons toujours le pouvoir de choisir. Chaque
émotion se répercute sur notre état général. Le fait de choisir dissipe la peur, permet de
retrouver la confiance nécessaire pour débloquer beaucoup d’autres potentiels.

La Loi de la PENSEE CREATIVE et de la COMMUNICATION EFFICACE
L'esprit et la pensée obéissent également à des lois naturelles. Ils mettent des forces
naturelles en mouvement et libèrent des énergies naturelles. 90 % environ de notre vie
mentale est subconsciente. Et ceux qui ignorent ce fantastique "réservoir mental"
travaillent avec des limites très étroites.
Les lois de l’esprit entrent en action sous l’effet de nos paroles. Ainsi, toute idée que nous
semons est comme une graine qui va automatiquement faire pousser la plante ou l'arbre
que nous avons semé. Nous récoltons ensuite ce que nous avons semé. Nos pensées ont
un réel pouvoir.

La loi de l'ATTRACTION et de la RESPONSABILITE personnelle
Les grandes forces de l’univers sont des forces « d’attraction ». L’univers n’aime pas être
« poussé ». Pas plus que nous d’ailleurs. La loi de l’attraction nous invite à entourer notre
vie de personnes, de situations et d’environnements propices à la vie que nous désirons
réellement mener.
Adopter une attitude positive, ouverte, sans jugement, ne pas passer trop de temps avec
des personnes défaitistes, voilà un bon moyen d’attirer dans notre vie régulièrement de
nouvelles opportunités. L’attraction est une force naturelle.

La loi de l'AMOUR et du SOUFFLE CREATEUR
Toute réussite, toute forme de bien-être, toute évolution personnelle se nourrit d’un
souffle puissant qui nous soutient même quand nous n’en avons pas conscience. Ce
souffle, c’est l’amour. La loi d’amour nous permet de co-créer notre vie. Elle postule une
attitude de non jugement, une acceptation de toute forme de vie et de toute différence.
L'être humain a besoin de se développer, de se réaliser et de se sentir compris et
apprécié - les gens qui ont ce sentiment donnent généralement de "beaux et bons fruits"

Source:Anne-Christine Robert

21 oct. 2014

14 nouveaux étudiants africains diplômés de « Aggreko »



Le programme « Université Aggreko » poursuit sa formation dans les domaines de l’électricité et de la mécanique, faisant ainsi des techniciens compétents et expérimentés dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Quatorze (14) étudiants d’Afrique de l’Ouest et Centrale ont été officiellement diplômés lors d’une cérémonie à Abidjan, en présence des cadres supérieurs d’Aggreko et de CI-Energies

Ces récipiendaires sont issus du Burkina Faso, du Cameroun, du Bénin, du Sénégal, de la RDC, du Tchad et de la Côte d’Ivoire, ont été choisis pour suivre le module d’été du programme.
Ils ont été sélectionnés parmi plus de 400 candidats, après une série d’évaluations menées en mai et juin dans ces sept pays.

Les étudiants ont également découvert les activités d’Aggreko, ainsi que les aspects fondamentaux d’une installation Aggreko.
Au terme de ce programme, les diplômés se verront proposer des opportunités d’accès à l’emploi au sein d’Aggreko, en vue d’occuper des postes techniques et de gestion des projets sur les différents sites Aggreko.

« Aggreko attache une très grande importance à son engagement en Afrique. En identifiant les talents locaux à fort potentiel et en les formant rapidement dans le cadre du programme Université Aggreko, nous sommes en mesure de proposer aux étudiants des opportunités d’emploi et des perspectives d’avenir, tout en veillant à entretenir un vivier de futurs dirigeants très compétents qui seront associés aux projets de notre entreprise », a déclaré Yan Pardailhe-Galabrun, directeur des ressources humaines pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique chez Aggreko.

Et d’ajouter : « Il s’agit également d’une démarche essentielle visant à développer les compétences de la main-d’œuvre locale et à soutenir les communautés au sein desquelles nous exerçons nos activités ».

« En tant que membres de l’une des plus grandes écoles d’ingénieurs d’Afrique de l’Ouest, nous sommes fiers de soutenir l’éducation et l’emploi de jeunes Ivoiriens talentueux, aux côtés de nos jeunes frères et sœurs des pays voisins », a précisé pour sa part, Dr Yao K. Alphonse, directeur de l’Ecole Supérieure des Mines et Géologie à l’Institut national polytechnique Houpouét Boigny (INP-HB).

Ce dernier souligne que le programme Aggreko constitue une initiative remarquable qui ajoute une valeur réelle en apportant de l’expérience et en proposant des emplois aux futurs dirigeants du secteur de l’énergie en Afrique de l’Ouest.

Avec plus de 1,3 GW de puissance actuellement en service dans 25 pays africains, Aggreko est le plus grand fournisseur de solutions rapides d’alimentation électrique temporaire sur le continent.

Après avoir pénétré le marché africain en 1995, Aggreko a établi une présence à travers le continent en installant des centres de services à Lagos, Luanda, Dar es Salam, Nairobi, Johannesburg, Port Elizabeth, Le Cap, Durban et Walvis Bay, avec le soutien de ses pôles régionaux de Dubaï et Paris. Dans le cadre de ses activités en Afrique, Aggreko emploie plus de 700 personnes, dont plus de 90 % sont des ressortissants africains.

Orange lance la 4e édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique




Fort du succès des trois années passées, Orange lance l’édition 2014 du prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique. Cette 4ème édition s’enrichit d’un prix spécial « Orange Partner » récompensant un projet intégrant une application Orange.

encourager l’innovation et l’utilisation des TIC au service du développement

Le Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique récompensera de nouveau cette année les entrepreneurs proposant des produits ou des services qui s’appuient de façon innovante sur les TIC pour répondre aux besoins des populations du continent africain dans des domaines variés comme la santé, l’agriculture, l’éducation, l’énergie, l’industrie ou encore le commerce.
En trois ans, plus de 1 500 projets ont été déposés pour le Prix Orange de l’Entrepreneur Social, reflétant la véritable dynamique entrepreneuriale et le potentiel des télécommunications sur le continent africain.

soutenir l’entrepreneuriat local pour accélérer le développement des pays

Présent dans 18 pays en Afrique, Orange y sert près de 100 millions de clients. Cette présence confère au Groupe un rôle important dans l’économie du continent mais aussi dans son développement, car le numérique peut apporter de nombreuses améliorations dans la vie quotidienne des populations. Orange oeuvre donc pour une meilleure connectivité des territoires et pour le lancement de services mobiles à valeur ajoutée. Le Groupe soutient ainsi les entrepreneurs, les TPE et les PME en favorisant l’accès au financement, l’accompagnement dans des structures d’incubation et l’accès à des outils de développement numérique. Depuis 2010, Orange est partenaire du CTIC Dakar, un incubateur TIC de référence en Afrique de l’Ouest. En avril 2014, l’incubateur CIPME Niger, initié par Orange, a ouvert ses portes à des start-ups dans le domaine des TIC, des énergies renouvelables et de l’environnement.

l’édition 2014 du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique s’enrichit d’un prix spécial « Orange Partner » dans le cadre de la stratégie d’innovation ouverte du Groupe

Le prix récompensera quatre projets : trois projets avec des dotations de 10 000, 15 000 et 25 000 euros, ainsi qu’un nouveau prix spécial de 10 000 euros qui sera remis au finaliste qui aura utilisé une API Orange.Les quatre gagnants du prix bénéficieront d’un accompagnement de six mois par des professionnels de l’entreprenariat et des TIC et, comme l’an passé, le premier prix se verra offrir par Orange le dépôt d’un brevet dans le pays de déploiement de son projet.
Cette année encore, les internautes pourront élire leur projet préféré en ligne sur le portail d’Orange en Afrique, www.StarAfrica.com. Le lauréat "Coup de Coeur" verra son dossier soumis directement au jury parmi les autres projets finalistes présélectionnés par les experts et maximisera ainsi ses chances de faire partie des gagnants du Prix 2014.

Source: Orange.com

MyAfricanStartUp Abidjan 2014






Tu as créé ta START UP innovante ou tu as l' IDEE DU SIECLE que tu cherches à la faire connaitre à des médias ou investisseurs chevronnés ? Rendez vous le 31 octobre 2014, à #Abidjan, avec HEC Paris où se tiendra l' évenement #MyAfricanStartup.
INSCRIS TOI VITE pour venir ou si tu veux juste faire connaitre ta start up en
ligne ! :http://www.myafricanstartup.com/fr/registration/

L’Idée : soutenir les startups et l’entrepreneuriat en Afrique

L’Afrique est un continent au cœur de l’économie mondiale d’où émergent les business de demain. Cela confirme l’importance de la promotion des entreprises du secteur privé, des entrepreneurs et des startups d’Afrique qui entraînera de nombreuses perspectives optimistes pour le succès de l’Afrique business.

MyAfricanStartUp est une initiative née d'une réflexion partagée avec des dirigeants des plus grandes entreprises africaines et les médias internationaux pour apporter une visibilité aux startups du continent.

MyAfricanStartUp accompagne les entrepreneurs du continent pour accélérer leur croissance, leur expertise et leur rayonnement à l’international. Cette plateforme unique et innovante encourage et fait la promotion de startups et d’entrepreneurs en Afrique sur la base de 2 critères principaux : Innovation et Impact sur la création d’emploi.

Sandra Appiah... Restaurer l'image de l'Afrique



A 12 ans, Sandra Appiah part du Ghana pour émigrer aux Etats-Unis. C’est son expérience des préjugés à l’égard des étrangers qui sera la motivation pour créer sa société.
Celle qui a aujourd’hui 24 ans (en 2014), se rappelle qu’au lycée, les attaques blessantes et discriminantes venaient, de façon surprenante, majoritairement des afro-américains.
« Chaque fois qu’on faisait quelque chose de mal, on avait droit à : « Retourne en Afrique ! », « Retourne dans la jungle », « Tu pues », « Tu vis dans les arbres », etc. Je n’avais aucune idée d’où ces préjugés pouvaient venir car dans mes souvenirs j’avais eu une enfance très heureuse en Afrique », se rappelle-t-elle.
Puis, elle finit par découvrir la raison de l’animosité des personnes qui lui ressemblent : les chaînes comme CNN ou PBS qui, à travers leurs documentaires, véhiculent cette image de l’Afrique. Or, les afro-américains ne connaissent que cette version.
Plutôt que d’accepter cela, Appiah decide de tenter d’y remédier en co-fondant en mars 2011 une société appelée : “Face 2 Face Africa”.
Un mois plus tard, le Magazine Face 2 Face Africa (F2FA) est lancé en ligne, avec pour mission de "restaurer l’image de l’Afrique au sein de la communauté globale». Appiah y tient le rôle d’éditrice-en-chef, ce qui lui permet d’améliorer les relations entre les personnes ayant des origines africaines, tout en plaçant le continent sous des projecteurs progressifs.
Sandra Appiah estime que faute de présenter une autre image de l’Afrique, cette dernière sera toujours perçue de manière négative. La diplômée de l’Université de Syracuse met l’accent sur l’origine commune de tous les noirs, quel que soit le pays où ils vivent.
Sans l’aide de son compatriote et partenaire, Issac Boateng, Sandra Appiah ne serait sans doute pas allée loin. Alors qu’elle travaille sur un projet de film, elle rencontre Boateng, qui est connu dans la communauté africaine comme la personne à connaître pour ce qui touche à la production. En 2008, le duo s’associe, liés par une enfance similaire dans le Bronx.
De 2008 à 2011, Appiah et Boateng plannifient leur stratégie.
Après son passage à la Lincoln University, une faculté historiquement noire, Boateng a la conviction que les stéréotypes que certains afro-américains ont sur les Africains résulte de leur éducation. Ainsi, à l’université, les étudiants sont désireux de connaître l’Afrique et les liens qui les relient au continent. Les parents, sont pour une grande part, responsables de cette attitude ; car ils sont éduqués, sont allés à l’école et ont appris à leurs enfants qu’ils ne faut pas compter sur les médias pour connaître l’Afrique.
Parallèlement, les Africains ne doivent pas non plus se fier aux idées négatives qu’ils ont des afro-américains -la paresse, le fait de ne pas tirer avantage des opportunités à  leur portée, le  fait de ne pas connaître ses origines…- pour permettre l’unité.
Le lancement digital de leur magazine était une étape importante, mais n’était que le précurseur de la version papier, dont le premier numéro a finalement été publié le 8 Décembre 2012, sans investisseurs ou capital majeurs.
Sandra Appiah insiste sur le fait que toute personne qui a un rêve peut le réaliser, sans nécessairement avoir les ressources, mais juste en ayant une idée précise de ce qu’on veut faire ; les ressources adéquates viendront en chemin.
Le magazine est bi-annuel mais Boateng et Appiah entendent augmenter sa fréquence de publication, jusqu’à quatre numéro par an, quand le temps le permettra.
 source:  goodblacknews

LADI DELANO, 30 ANS, NIGERIA, FONDATEUR DE BAKRIE DELANO AFRICA



L’entrepreneur en série de la jet-set nigériane a encaissé ses premiers millions en tant qu'entrepreneur en boissons alcoolisées tout en vivant en Chine. En 2004, à l'âge de 22 ans, il a fondé Solidarnosc Asia, une société de boissons alcoolisées chinoise à l’origine de Solid XS, une marque de vodka premium. Solid XS a réussi à obtenir plus de 50% de parts de marché en Chine et a été distribuée dans plus de 30 villes chinoises, générant dans les 20 millions de dollars de recettes annuelles. 

Delano a par la suite vendu la société à une entreprise rivale pour 15 millions de dollars et investi ses fonds dans son entreprise suivante : le groupe Delano Reid, une société holding de placement immobilier axée sur la Chine continentale. Aujourd'hui, Delano est le premier dirigeant co-fondateur et directeur général de Bakrie Delano Africa (BDA), une joint-venture d’1 milliard de dollars avec le groupe indonésien Bakrie valant 15 milliards de dollars (capitalisation boursière). 

Bakrie Delano Africa sert de partenaire d'investissement au Groupe Bakrie au Nigeria. Le conglomérat indonésien a fourni plus de 900 millions de dollars de fonds à investir au Nigeria et Bakrie Delano Africa est chargé d'identifier les opportunités d'investissement dans les secteurs de la mine, de l'agriculture, du pétrole et du gaz, puis de les mettre en œuvre.

2015 MANDELA WASHINGTON FELLOWSHIP


Young African Leaders Initiative (YALI) 


«Le monde a besoin de vos talents et de votre créativité. Et les États-Unis veulent être votre partenaire». 

Le président Obama invite les jeunes leaders d’#Afrique à postuler pour venir aux États-Unis et participer au programme Mandela Washington Fellowship.

Pour les Jeunes ivoiriens qui souhaitent s’inscrire pour YALI 2015

- Être citoyen ivoirien et résider en Côte d’Ivoire. Toute personne en possession d’un passeport américain ou résidant aux États-Unis ne peut être éligible.
- Parler et écrire parfaitement l’anglais.
- Être âgé de 25 à 35 ans au moment de la soumission de la demande de candidature. Une exception pourrait toutefois être faite aux dossiers jugés excellents de personnes âgées de moins de 25 ans.
- Avoir une expérience avérée dans le domaine du leadership et dans le service public, les affaires ou entrepreneuriat, ou l’engagement civique.
- Démontrer son engagement dans les activités caritatives ou communautaires, le volontariat ou le mentorat.
- S’engager à retourner en Afrique et apporter ses compétences et ses talents pour construire et servir sa communauté.


Posez votre candidature ici dès aujourd’hui: http://goo.gl/wrK4I9

À 23 ans, il gagne 500.000 dollars par an... en tweetant



En profitant de son compte Twitter «@UberFacts», qui comptabilise plus de sept millions d’abonnés, pour passer des messages sponsorisés, le jeune Américain Kris Sanchez gagne de petites fortunes.


Et si 140 caractères suffisaient à vous rendre riche. Si de simples messages postés sur le réseau social de micro-blogging Twitter faisaient de vous un millionaire. Cela paraît fantaisiste, voire irréalisable, mais c’est bien ce qu’a réussi un jeune Américain de 23 ans. Fondateur du compte Twitter @UberFacts, actuellement suivi par plus de 7.2 millions de followers, Kris Sanchez est, selon le site américain Fast Company, à la tête d’un juteux business.

Son compte est défini dans la biographie comme délivrant «The most unimportant things you’ll never need to know» soit approximativement «les choses les plus insignifiantes que vous n’aurez jamais besoin de savoir», en français. Cela donne des petites phrases sur le quotidien, ambiance «feel-good», des informations insolites ou drôles mais effectivement peu utiles, comme: «Michelle Obama est diplômée de Princeton et aun diplôme de droit de Harvard» ou encore «Une étude récente a trouvé que les trolls sur internet ont plus de chances d’être sadiques, psychopathes et narcissiques» . Le succès est au rendez-vous, avec un nombre de followers impressionnant, qui ont permis à Kris Sanchez de faire fortune.

Un compte Twitter, une application mobile, un site internet

Grâce à ce compte, l’année dernière, le jeune homme a gagné plus de... 500.000 dollars. Entre quelques tweets «normaux», Kris Sanchez glisse un tweet sponsorisé contenant un lien vers un site internet. Chaque internaute qui clique sur ce lien rapporte à l’entrepreneur du net entre 1 et 3 centimes de dollars. Sachant que ses tweets ont un lectorat potentiel de plusieurs millions de personnes et que le jeune homme tweete entre 60 à 70 fois par jour chaque jour de l’année, les revenus affluent rapidement. C’est ainsi qu’ÜberFacts est devenu une véritable entreprise.

Kris Sanchez travaille aujourd’hui avec des géants industriels tels que la marque automobile Ford ou la société de production cinématographique américaine Paramount. Les tweets qu’il écrit pour ces sociétés peuvent lui rapporter plusieurs milliers de dollars. À cela il faut ajouter une application, disponible sur iOS, qui, toujours selon Fast Company, lui rapporte plus de 60.000 dollars par semaine en publicité (une application Androïd est en développement). Kris Sanchez possède également un site internet où il vend... des T-shirts.

«J’ai rejoint Twitter pour suivre Britney Spears»

Dans l’article de Fast Company, on en apprend plus sur le personnage. Kris Sanchez a lancé le compte lorsqu’il était étudiant en théâtre à l’université de l’Etat de New York à New Paltz, à 1h30 au nord de Manhattan. Des études qui ne le passionnent pas, et qu’il abandonnera au bout d’un an seulement. Pour tuer le temps, il se met alors à «chercher des faits/anecdotes sur internet», ce qui le pousse à s’inscrire sur Twitter.

«J’ai aussi rejoint Twitter pour suivre Britney Spears» admet Kris à Fast Company. «Mais je n’avais rien à tweeter. Donc je me suis dis que tweeter ces faits serait une bonne idée.» Le jeune homme a ensuite développé une réelle stratégie autour de son activité de «twittos» professionnel. Quoi tweetter, quand tweeter..Le tout pour toucher plus de personnes et attirer toujours plus de followers, jusqu’à ce que son compte prenne de l’ampleur.

Aujourd’hui, l’entrepreneur est installé à Los Angeles, et ÜberFacts représente désormais une petite équipe de quatre personnes (principalement constituée de ses meilleurs amis et colocataires). Pour le futur, Kris Sanchez prévoirait de faire un livre de ses tweets, voire une émission de télévision ou un calendrier.
Source: lefigaro.fr

le Master Class HEC Executive MBA à Abidjan



Le 25 Octobre prochain, se tiendra dans la capitale Ivoirienne le Master Class HEC Executive MBA .
En marge de cette journée d’information essentiellement destinée aux cadres africains déterminés à accélérer leur carrière à mi-parcours de leur vie professionnelle.

Nous profitons pour vous montrer comment cette prestigieuse institution poursuit son expansion dans le monde et particulièrement en Afrique.


HEC « La stratégie et le leadership au cœur de la pédagogie. »
Formation destinée à l’élite, L’Executive MBA HEC (Executive Master in Business Administration) offre une expérience hautement internationale avec diverses nationalités présentes. Les spécialités développées( Luxury, Aerospace & Aviation, Energy, Digital & Telecom Business , Services, Entrepreneurship & Innovation, Reinventing Business for Emerging Markets, Global Business Perspectives) sont offertes sur 5 sites (Paris, Doha, Shanghai, Pékin et Saint-Pétersbourg) par des experts de renommée mondiale .


Des ambitions en AFRIQUE
Le jeudi 17 janvier 2014 lors du forum franco-ivoirien, un contrat de partenariat entre l’école des Hautes études commerciales (HEC) et le patronat ivoirien (CGECI) à été signé.
HEC Paris compte ainsi développer des programmes d’accompagnement et de formation à destination des administrations publiques, des organisations patronales, des entreprises internationales et des filières agricoles.


HEC ALUMNI, Un puissant réseau
Fondée en 1883, l’association compte environ 45 000 diplômés (dont 7000 à l’étranger et de 107 nationalités). depuis le début du programme en 2010, plus de 40 000 offres d’emploi partagées chaque année (dont les offres du marché caché), 7500 jeunes hors poste bénéficient de tous les services HEC Alumni . Une véritable aubaine pour les leaders africains tenter d’évoluer au sein de multinationales qui sont pour la plus part dirigées par des membres du réseau afin de faciliter et accélérer leurs carrières.