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17 nov. 2014

L'entrepreneuriat : clé de la réussite africaine ?


Dans plusieurs pays africains, la voie de l'entrepreneuriat est une solution privilégiée par de nombreux jeunes pour tenter de faire carrière.

"Si je n'avais pas fait ça, je ne vois vraiment pas ce que j'aurais pu faire d'autre",

 remarque Hamidou, jeune entrepreneur malien qui a créé son entreprise d'électronique avec son frère il y a cinq ans. La première motivation des jeunes vient en fait d'un constat d'impuissance : le travail manque, les études ne sont que peu ou pas valorisées, alors, il faut créer pour survivre. Le Forum de Bamako, qui se tenait jusqu'au 15 février dans la capitale, a, depuis plusieurs années, mis l'entrepreneuriat au coeur des débats où les professionnels rencontrent les étudiants et les chercheurs. Cette année, au moment où le Mali tente de se reconstruire économiquement après deux ans de conflit, il prend une importance particulière.

Madjissem Beringaye participe pour la première fois à l'édition 2014 en tant qu'intervenante. Cette jeune Franco-Tchadienne a créé son entreprise de conseil spécialisée sur l'Afrique il y a trois ans. Elle aide les entreprises à investir dans le continent et soutient parallèlement des projets de jeunes entrepreneurs au Tchad, au Rwanda, et dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Pour elle, l'entrepreneuriat est un levier fondamental pour les jeunes : "Il faut motiver les jeunes économiquement, si les jeunes au nord du pays avaient des emplois bien rémunérés ou des perspectives de métier, de carrière, devant les yeux, les groupes terroristes auraient eu beaucoup plus de mal à les enrôler." Son discours ultra-motivé s'accorde parfaitement avec le nom de son initiative : "Living the African Dream". "Chaque année, entre 7 et 10 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail africain. Or, en dépit de taux de croissance élevés, les opportunités d'emploi restent limitées et les économies locales peinent à intégrer toute cette matière grise. Il faut miser sur l'entrepreneuriat !"

Avant elle, de nombreuses entreprises ont développé des activités de soutien à des projets en Afrique, certaines sérieusement, d'autres pour soigner leur réputation. "Il est toujours bénéfique pour l'image de marque d'une entreprise de montrer qu'elle aide d'une manière ou d'une autre à développer des projets sur le continent, beaucoup d'entre elles ne font d'ailleurs ça que pour l'image sans suivi ni réels impacts pour les entreprises bénéficiaires." I&P est une entreprise française qui mise depuis plus de dix ans sur l'Afrique en jouant un rôle d'investisseur en capital et de conseil en stratégie. Elle procède toujours par introduction de capital minoritaire dans l'entreprise. Au Sénégal, en Côte d'Ivoire ou au Mali, I&P a ainsi aidé à la mise en place de plusieurs projets : Camed en 2003, créée par un jeune Malien et devenue numéro trois sur le marché des produits pharmaceutiques, ou encore l'entreprise Carotech, une société de production de carreaux et de pavés à base de ciment à Bamako.
L'Afrique championne du monde des impôts

"Il y a déjà de très nombreuses entreprises qui fonctionnent de cette manière en Afrique, mon idée est différente", souligne Madjissem Beringaye. Cette jeune dirigeante d'entreprise souhaite ouvrir un centre d'entrepreneuriat et d'innovation pilote au cours de l'année 2015 : dix jeunes entrepreneurs seront sélectionnés pour intégrer l'incubateur et bénéficieront ensuite pendant un an d'un accompagnement dans le processus de développement de leur projet. Une des clés de la réussite dans son esprit, c'est de miser sur la formation : théoriquement, 25 porteurs de projet bénéficieront chaque trimestre d'une formation à la comptabilité, aux procédures légales de création d'entreprise, à l'élaboration du business plan. Les meilleurs entrepreneurs issus de la formation intégreront ensuite le centre pilote. "Près de 120 jeunes seront chaque année formés et accompagnés. Cela représente autant de familles, de communautés, de villages, qui seront sensibilisés à la nécessité de se prendre en charge et d'entreprendre."

Mais les portes restent encore fermées à l'entrepreneuriat dans une grande partie du continent. Un des principaux obstacles demeure le taux d'imposition très important des entreprises. Le taux global d'imposition en Afrique pour les entreprises s'élève à 52,9 %, selon une étude de PWC publiée en novembre dernier, contre 43,1 % au niveau mondial. En République démocratique du Congo par exemple, le taux global d'imposition d'une entreprise est de 63,8 % ! De très nombreuses entreprises ferment ainsi au bout de deux ans, incapables de payer des montants très élevés à l'État, qui manque de recettes à cause de la prépondérance du secteur informel sur la vie économique du pays.

"On est assez vite découragé en Afrique lorsqu'on fait les choses dans les règles", déplore Madjissem Beringaye, qui rencontre le plus souvent possible les différents gouvernements africains lors de ses déplacements et tente d'exporter en Afrique le statut d'autoentrepreneur.


Les difficultés des entrepreneurs sont aussi visibles dans la vie quotidienne. Jean-Michel Severino, l'ancien directeur de l'Agence française de développement, déclarait récemment à RFI à propos des entrepreneurs africains : "Ce sont des héros, et pas simplement en raison des défaillances du système fiscal et institutionnel ou de la corruption. C'est bien d'avoir une usine, mais encore faut-il que la route ne soit pas inondée six mois par an et que l'électricité fonctionne plus de quelques heures par jour..."

Source: Le Point

4 nov. 2014

4 traits de caractère que les jeunes millionnaires ont en commun



Bâtir une fortune à un âge précoce n'est pas le fruit du hasard. Et avoir LA bonne idée ne suffit pas. Certaines qualités sont indispensables.

La plupart des gens arrivent au terme de leur carrière sans jamais être devenus millionnaires ; et d'autres y parviennent avant d'atteindre la trentaine.

Si l'on en croit Peter Voogd, fondateur de la Game Changers Academy et qui a possédé son premier million avant d'avoir 26 ans, il se trouve que certaines caractéristiques fondamentales permettent à des individus de gagner très tôt des sommes considérables. Récemment sur LinkedIn, il a déclaré que "les millions ne tombaient pas du ciel. Si vous n'en faites pas votre objectif, vous pouvez être certain de ne pas les obtenir."

Voici quatre aspects primordiaux que de jeunes et talentueux millionnaires ont en commun, comme l'a constaté Peter Voogd lui-même.

Ils ne restent pas les bras croisés

Les jeunes millionnaires rencontrent la réussite aussi tôt dans leur vie parce qu'ils sont constamment à la recherche du succès, plutôt que dans l'attente de celui-ci.

"L'instant présent est prédominant et la mentalité qui consiste à se dire 'je le ferai un jour' vient au bout de bien des rêves", commente Peter Voogd. Dès le départ, les millionnaires font de leur réussite financière l'objectif numéro un, ils ne la mettent pas de côté en tant que palier qu'ils comptent atteindre un certain jour.

Ils ont trouvé un mentor solide

Les millionnaires ne se retrouvent pas là par hasard, et ceux qui ne doivent leur réussite qu'à eux-mêmes ont également déniché des conseillers brillants et avisés pour les guider à mesure qu'ils bâtissaient leur carrière. "Le succès fluctue en fonction des gens sur qui vous comptez, il faut donc être conscient des choix que l'on fait concernant son entourage, recommande Peter Voogd. Apprendre de ceux qui sont passés avant vous est fondamental pour prendre de bonnes décisions commerciales, et un bon mentor vous lancera des défis et vous aidera à développer votre réflexion", ajoute-t-il.

Ils se concentrent sur le rendement

Le temps, c'est de l'argent ; et bien que la méthode traditionnelle qui consiste à vendre votre temps contre une somme proportionnelle vous permette de toucher un salaire décent, elle ne fera pas de vous un millionnaire. A un moment donné, il faut se concentrer sur les résultats et le rendement. "Placements immobiliers, création de marque, partenariats, programmes divers et variés etc.", indique Peter Voogd. Les jeunes millionnaires mettent toutes les chances de leurs côtés afin de s'assurer qu'ils gagnent autant d'argent que possible.

L'opinion des gens ne leur importe pas

"Les personnes qui se soucient de ce que l'on pense d'elles seront toujours limitées par le jugement des autres", déclare Peter Voogd. Les jeunes millionnaires ne perdent pas leur temps à essayer de plaire aux gens qui ne croient pas en eux, ou à obtenir le soutien de leurs détracteurs. Au contraire, ils se focalisent sur leur propre vision des choses et apprennent à croire en eux. Afin de réussir complètement, "il faut se détacher du besoin d'être apprécié de tous", assène Peter Voogd.

Source: jdn

Swaady Martin-Leke : l’Africaine qui mise sur le luxe !


Swaady Martin-Leke règne sur une marque de thé de luxe, Yswara.

Tout a été vite dans sa carrière : elle a été l’ancienne directrice de General Electric au sud du Sahara, avant de lancer dans cette nouvelle aventure à Johannesburg.

Entrée comme auditrice en 2001 chez General Electric, elle en est rapidement devenue la directrice pour l’Afrique subsaharienne dès 2009 et sous sa direction, les revenus africains du géant américain sont passés de 20 millions à 300 millions de dollars (environ 250 millions d’euros) par an.

Une belle réussite pour cette franco-ivorienne à la tête bien faite : elle a un MBA conjoint de la London School of Economics, de l’université de New York et de l’École des hautes études commerciales (HEC) de Paris.

Le risque fait partie de sa vie. Elle a décidé d »implanter sa marque de luxe, Yswara, en Afrique du Sud, en ouvrant une première boutique à Johannesburg puis une autre au Cap. Et bien sûr, elle a vu plus grand très vite : le Nigeria puis l’ensemble du continent via le digital et la vente par correspondance via un site web à la mi-2013.

« Je suis née en Côte d’Ivoire, j’ai grandi là-bas et au Liberia avant de devoir m’exiler. Mais j’ai toujours eu envie de revenir créer une entreprise mettant en valeur le savoir-faire local. »

A Jeune Afrique, elle raconte que cette idée lui est venue pendant ses études : « L’idée de m’investir dans la fabrication et la distribution de sachets de thé est venue pendant mon MBA. J’étudiais comment les grandes marques françaises de luxe comme Louis Vuitton ont su préserver et industrialiser leurs produits culturels. Je me suis mise à chercher un créneau où il est possible de garder la valeur ajoutée en Afrique. Grande amatrice de thé, j’ai naturellement pensé à cet univers. J’ai étudié la stratégie de groupes comme le français Mariage Frères, spécialisé dans les variétés de thés dits gourmets, absents des échoppes du continent, et j’y ai vu un segment porteur »

Elle travaille avec des producteurs rwandais et malawites de qualité. En cinq ans, elle espère atteindre un chiffre d’affaires annuel de 4 millions à 6,5 millions d’euros. « C’était mon rêve de capter le vrai luxe africain, changer la perception du monde sur l’Afrique et de produire une marque de luxe qui est vraiment africaine dans ses origines, sa nature et sa tradition. J’avais atteint un moment dans ma carrière où je voulais tout gérer et avais les compétences nécessaires, ainsi qu’un réseau pour lancer ma propre entreprise et alors réaliser mon rêve. Ainsi, a été créé YSWARA.